La causerie du 17 septembre 2017. 

- Quand Mélenchon estime qu'il aurait dû être président et Hamon son Premier ministre - LeParisien.fr

Comme quoi il n'a jamais rompu avec l'idéologie du PS. Un coup de barre à droite qui va porter un coup fatal à bien des illusions parmi ceux qui l'ont soutenu. Hamon, c'est le capitalisme, la Ve République, l'UE, l'OTAN, l'ONU, la troïka, etc. la réaction au grand complet... et Mélenchon aussi. Pour qui roule-t-il ? On vient de le dire. Est-il de gauche ? Mais certainement, autant que le capitalisme, la Ve République, l'UE, l'OTAN, l'ONU, la troïka, etc. la réaction au grand complet. A qui faut-il faire un dessin ? Quelle outrance ! Non, c'est la stricte réalité.

Mélenchon a été ministre (secrétaire d'Etat à la formation professionnelle) de Chirac, Hamon de Hollande au côté de Valls et Macron. Mélenchon avait rêvé à haute voix d'être Premier ministre de Hollande, puis de Macron... Ce type-là est à la fois un furieux mégalomane et mythomane, doublé d'un pitoyable opportuniste, le bouffon cumule, bref un imposteur comme les aiment tant les médias.

A. Einstein : “La définition de la folie, c’est de refaire toujours la même chose, et d’attendre des résultats différents.”

- "Il existe deux choses d’infini l’univers et la bêtise humaine, pour l’univers je n’ai pas de certitude.”

Introduction.

Pour n'avoir pratiquement rien publié depuis près de trois mois, je me retrouve avec un tas d'écrits sur des sujets divers qu'il m'est très difficile de présenter de manière cohérente. Car s'y côtoient brouillons, questionnements, idées inachevées ou à explorer et réflexions plus profondes, ainsi que quelques rares instants de lucidité, bref, c'est un vrai foutoir dans lequel je crains d'être le seul à m'y retrouver.

J'ai véritablement tout donné pour réaliser cet instrument pédagogique d'information et de combat politique. Vous n'êtes pas sans ignorer qu'il n'existe aucun portail (ou blog) semblable ou équivalent à celui-ci, disons tel qu'il se présentait il y a environ un an, il était et demeure unique en son genre, ce qui en faisait un outil de réflexion irremplaçable.

Bien que j'aie effectué une tâche colossale, les lecteurs ont cru bon de n'en retenir que les aspects qui leur semblaient négatifs selon eux, ce qui les amena à mépriser ou à faire preuve d'indifférence envers son auteur et cet ouvrage qui leur rendait tant de services et dont ils doivent se passer dorénavant, la nature humaine est ainsi faite il faut croire, il faut faire avec, on n'a pas le choix.

Longtemps je n'en ai pas tenu compte ou je suis fait une raison, dans le cas contraire jamais je ne me serais lancer dans une telle aventure ou j'y aurais mis un terme très rapidement, puis vint le moment, vous savez la dialectique, où je me suis dit que je m'épuisais inutilement puisque le socialisme était dorénavant renvoyé aux calendes grecques, et qu'aussi douloureux que soit ce constat, il était plus sage de l'admettre et décidé en conséquence qu'il fallait se calmer ou lever le pied, sous peine d'y laisser ma santé et bien autres choses encore pour rien puisque finalement rien ne pressait.

Si j'ai tenu aussi longtemps, c'est parce que j'étais littéralement scandalisé par l'attitude et le discours de l'extrême gauche et de tous ces gens qui se prétendent de gauche qui vouent un culte au capitalisme, leur compromission ou collusion avec le régime, leurs rapports aux différentes classes et aux institutions, leur mauvaise foi, leur malhonnêteté intellectuelle, leur faculté de faire abstraction de certains facteurs ou évènements, leur amnésie ou leur mémoire sélective, et par dessus tout leur arrogance et leur mépris envers tous ceux qui ne pensent pas comme eux, en un mot leur opportunisme débridé, qu'à ce stade ils devaient forcément avoir pris conscience un jour, un peu comme quelqu'un qui profère effrontément un grossier mensonge en toute impunité...

Bref, il m'était impossible de me reconnaître dans ces gens-là, car je n'y retrouvais ni mes principes ni les valeurs auxquelles j'étais profondément attaché et que je n'ai eu de cesse d'enseigner dans ce portail, d'où la réaction en général de mes lecteurs et vous aurez compris pourquoi. La plupart d'entre eux partagent dans leur fort intérieur avec les derniers des crétins de se croire plus intelligents que les autres, alors qu'en réalité ils sont incapables de faire la part des choses, ils ne sont pas dialecticiens pour deux ronds assurément. Si on devait enseigner en priorité une matière aux hommes, ce serait celle-là.

J'ai essayé dans ce portail de rassembler tous les éléments qui composent la réalité et qui se trouvent disséminés dans la nature. On pourrait dire que chacun d'entre nous ou de nombreux acteurs politiques très divers possèdent un bout de la vérité et s'identifie avec elle, pour l'imposer aux autres qui évidemment possèdent eux aussi leurs propres vérités, de sorte qu'ils s'opposent les uns aux autres sans que personne ne fasse l'unanimité, ce qui débouche sur rien ou ne nous fait pas avancer d'un millimètre.

Ce petit bout de vérité se rapporte toujours à des faits, à certains faits qui sont privilégiés, pendant que tout un pan ou de nombreux aspects de la réalité sont occultés, ne sont pas pris en considération, on ne les a pas à l'esprit parce qu'on ignore parfois leur existence ou parce qu'on ne peut pas avoir présent à l'esprit en permanence tous les facteurs déterminants, et on refuse de l'admettre, c'est cela le point essentiel, car c'est la clé pour progresser. On va être amené à nier des faits parce qu'on les ignorait, de la même manière on va refuser de se pencher sur un sujet, parce qu'ils ont été portés porter à notre connaissance ou il a été soulevé par quelqu'un qui ne partageait pas nos idées ou notre orientation politique ou pire encore s'y opposait, on va préférer demeurer ignorant et s'interdire de réfléchir, c'est tout à fait stupide, mais c'est hélas ainsi que les choses se passent le plus souvent.

On comprend pourquoi toute tentative de confronter des idées sera un exercice impraticable, qui tournera rapidement à l'affrontement, ou toute question posée demeurera sans réponse, tout argument ne figurant pas dans notre démonstration sera traité par le mépris. Comment progresser dans ces conditions-là ? Impossible, même moi qui pense 24h/24 à la situation mondiale ou à notre cause j'ai fini par ne tirer aucun profit de rapports aussi médiocres ou pire, ils me conduisaient à la paralysie chaque fois que je leur accordais trop d'attention, car ils allaient à l'encontre du principe que j'avais adopté, selon lequel nous devions progresser ensemble... ou régresser ensemble, ce à quoi je ne pouvais me résoudre, d'où les multiples occasions où j'ai failli fermer le portail.

Rassembler tous les matériaux à notre disposition pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, et réfléchir ensemble à partir de ces matériaux, n'intéresse décidément personne, est-ce l'effet de l'atomisation de notre classe, de nos droits, qui s'exprime de la sorte, cela a sans doute une influence. J'ai constaté que les membres des classes moyennes (médecins, architectes, avocats, etc.) ou des intellectuels (enseignants, ingénieurs, chercheurs, etc.), d'anciens hauts fonctionnaires, etc. qui postaient des commentaires dans le blog Les-Crises.fr ou participaient à ce blog ou encore le finançaient, n'avaient pas ces a priori ou ces préjugés ravageurs. J'y trouve davantage matière à réflexion que nulle part ailleurs parce qu'on y trouve des analyses contradictoires, alors qu'il m'est arrivé de vilipender violemment ce blog et son auteur, je me suis même permis de lui faire savoir par courriel.

C'est à croire que les membres des classes supérieures ont davantage de conscience de classe que ceux des classes inférieures, et qu'ils ont conscience qu'il va de leur intérêt de la partager, même s'ils ne sont pas toujours d'accord. Peut-être a-t-il manqué cette fonction commentaire au portail que j'ai créé, ce qui d'une certaine manière l'aurait rendu moins rigide ou plus convivial, c'est possible, je n'en sais rien, on le saura rapidement. Personnellement je ne le crois pas, parce que les membre des classes inférieures ont tendance à développer un complexe de supériorité dans certains circonstances, justement parce qu'elles sont inférieures, et évidemment elles n'en ont pas conscience. Se sachant vulnérables, elles croient s'en tirer à bon compte ainsi, elles se trompent lourdement.

Mon père (menuisier) n'était pas très évolué, il vouait un culte aux patrons, aux puissants, à de Gaulle, et il vota pour son parti jusqu'à sa mort. Il fut réactionnaire par bêtise et fier de l'être. Il était obtus et plus têtu qu'un âne, et bien quand je tentais de lui expliquer quelque chose il me traitait d'abruti. Pourquoi, mais parce que j'étais issu du même milieu ouvrier pauvre que lui. Il se croyait très intelligent, plus que moi. Pourquoi, mais parce que lui s'identifiait aux membres des classes supérieurs, il reproduisait leurs discours autorisés, et c'est de là qu'il tenait sa légitimité, alors que moi qui les combattais je n'en avais aucune. Macron a dit qu'on n'était rien, mon père ne l'aurait pas désavoué, cela fait réfléchir.

Surtout que plus de 40 ans plus tard je suis confronté aux mêmes rapports avec ma compagne Selvi, en plus compliqué encore, puisqu'il ne s'agit pas de politique mais de la vie en général, chez cette femme ultra arriérée l'intelligence est innée, normal, comme dieu, elle est croyante, hindou pratiquante, on s'est engueulés il y a trois jours et depuis je ne lui ai pas adressé la parole, parce que je n'ai aucun argument à opposer à dieu, vous comprenez.

En deux mots pour ne pas passer pour un monstre, elle confond prêt et donation, or mon revenu est très limité comme vous le savez, et je me prive sur tout pour essayer d'avoir un niveau de vie décent, je ne peux donc pas distribuer de l'argent à des gens qui ne me le rendront jamais, ce qui est déjà le cas de plusieurs membres de sa famille, à hauteur de plus de 160.000 roupies. J'ai refusé de prêter 50.000 roupies aux parents d'un de ses cousins la semaine dernière, la semaine précédente j'avais refusé de prêter 35.000 à la fille d'une de ses sœurs, et ne voilà-t-il pas qu'une autre de ses sœurs débarque et me demande 10.000 roupies, trop, c'est trop, alors que j'ai bien précisé à Selvi que je ne prêterai plus jamais d'argent à aucun Indien.

Il est facile de l'embobiner la pauvre femme, tous ces Indiens travaillent donc ils pourront me rembourser. Sauf qu'ils ont un salaire misérable qui tourne autour de 5.000 roupies. Ils ont des charges ou ils sont endettés ou les deux à la fois le plus souvent, vive le miracle économique de l'Inde ! Pratiquement tous les mois ils doivent consacrer une somme importante à une ou plusieurs cérémonies familiales, attention, c'est une obligation absolue sinon ils en viennent aux mains ; il y en a toujours un ou deux qui tombent malades et ils doivent régler les frais médicaux ; qui est victime d'un accident ménager ou de la route, bref, sans parler qu'ils ont un tas de besoins élémentaires non satisfaits, ils ont mille et une raison valables de se retrouver sans le sou chaque fin de mois pour peu qu'ils estiment que vous pouvez attendre votre argent indéfiniment. Quel dilemme pour moi, passer pour un salop qui n'a pas de cœur ou me faire dépouiller !

J'ai expliqué tout cela à Selvi, mais elle n'en a pas tenu compte. Ce soir-là on devait passer une bonne soirée, il restait une part de pizza à se partager en apéritif, elle adore cela, j'avais acheté deux glaces à déguster plus tard, résultat, j'ai mangé seul dans mon coin et elle n'a pas mangé, on s'est couché sans s'adresser la parole et cela fait trois jours que cela dure, et cela risque de durer encore, combien de temps, je n'en sais rien, ce n'est pas la première fois que cela arrive, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour lui faire entrer quelque chose dans son cerveau. Au passage, vive la démocratie, ce sera sans moi s'il s'agissait de lui donner le même pouvoir que moi ! Les crétins vont me prendre pour un tyran, j'emmerde ces ignares, d'autant plus que je destine le petit capital dont je dispose à Selvi lorsque je serai crevé, et tout l'argent que je vais économiser jusqu'à ma mort à partir du mois prochain lui reviendra. Bien des femmes l'envieraient d'avoir un compagnon si prévoyant et prévenant, non ? Comme quoi messieurs les crétins je sais tout, il faut se passer de juger nos semblables, ai-je porté un jugement sur quiconque ici, nulle part sous peine d'être injuste. C'est aussi cela être digne, avoir une morale de classe, j'en suis fier, c'est la seule chose qui me reste à dire vrai.

Tout cela pour dire que je ne me faisais guère d'illusions en faisant ce portail, mais je ne m'attendais pas à ce que cela prenne cette tournure. J'ai apparemment surestimé la nature humaine, la mienne aussi semble-t-il, où ou à quel propos, je n'en sais rien, je n'y ai pas vraiment réfléchi, optimisme exagéré, maladresse, méprise, manque d'ambition, de ma part j'entends, sans doute un peu de tout cela bien que ce soit secondaire... pas pour tout le monde sauf pour moi !

Voilà cette introduction à nos retrouvailles va nous permettre de passer au plat de résistance, un énorme pavé à déguster lentement pour ne pas s'étouffer ! Toutes les causeries suivantes comportent des dates approximatives et parfois elles ont été complétées plus tard. Il se peut aussi que certains passages soient incomplets.

J'ai laissé de côté un tas de sujet, Venezuela, Catalogne, etc. Vous avez pu trouver dans les portails ou blogs dont j'ai mis les adresses dans la page d'accueil matière à en savoir plus sur la situation internationale.

Je pense que l'essentiel n'est pas le traitement quotidien de l'information ou d'accumuler des connaissances, mais les blocages qui empêchent les travailleurs de se poser les bonnes questions, les questions déterminantes ou principales, d'apprendre pour comprendre avant de passer à l'action. Si on n'apprend rien ou tout de travers, que peut-on comprendre, rien ou pas grand chose, on cultive le doute, le scepticisme, le pessimisme, la culture de l'inaction ou de l'action inappropriée en se trompant d'objectif ou de camp.

J'avais cru comprendre que notre engagement politique consistait à partager nos expériences et nos convictions et à nous rassembler pour atteindre un objectif politique, abattre le régime et fonder une République sociale, mais apparemment on ne parle pas la même langue, on ne se comprend pas. Non, la situation n'est pas aussi compliquée qu'on le dit, on la complique à souhait, on baigne en pleine confusion qu'on alimente nous-même, on manque de rigueur et de logique et on refuse de l'admettre, on se prive ainsi des moyens de progresser, c'est stupide.

A propos du portail et du blog.

Il a fallu que je parte dans un truc très compliqué, pour m'apercevoir au bout de plusieurs jours qu'il existait une solution fort simple qui consistait simplement à créer une nouvelle page après chaque section ou causerie et un lien vers cette adresse ! C'est lamentable.

Cela implique que je conserve le portail dans l'avenir, ce qui ne fait pas vraiment mon affaire, mais d'un autre côté la présentation est plus compacte et soignée qu'avec un blog. Je pense qu'on va s'en tenir à cette solution et j'espère qu'elle satisfera les lecteurs.

Je n'ai pas le temps de tout relire et de corriger les fautes de frappe ou d'orthographe qui sont souvent dus à des copier/coller ou parce que je privilégie les idées qui me viennent à l'esprit quand je suis en train de taper au clavier, cela peut donner "censé" au lieu de "sensé" par exemple.

Oubliez les liens que je vous avais fournis précédemment, les seuls liens vers ce blog figureront à la fin de chaque causerie ou section de causerie.